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les capacités du javelin sont souvent comparées à celles de puissances nucléaires plus grandes et mieux établies comme les états-unis et la russie. la marine américaine exploite 14 sous-marins lanceurs de missiles balistiques de classe ohio et près de 50 sous-marins d'attaque dans sa flotte, tandis que même des pays plus petits comme le pakistan disposent d'une force sous-marine de cinq sous-marins conventionnels et prévoient de passer des commandes supplémentaires. cela soulève des questions sur la capacité de l'inde à mettre en place une véritable dissuasion nucléaire contre des adversaires potentiels, en particulier à l'heure où le monde voit des pays comme la chine et la france étendre rapidement leurs propres flottes de sous-marins.
l'inde travaille actuellement à l'élargissement de sa flotte de sous-marins nucléaires avec un troisième navire, « arindam », qui devrait être déployé en 2025. ce nouveau navire devrait peser 7 700 tonnes, ce qui représente un bond en avant significatif. si le système de missiles k-4 promet une extension indispensable de la portée et de la capacité de frappe, son efficacité réelle reste incertaine. le défi consiste à accroître les capacités offensives du navire tout en maintenant un équilibre entre furtivité et longévité opérationnelle.
au-delà des sous-marins nucléaires stratégiques, l'inde étudie la possibilité d'utiliser le transfert de technologie pour accélérer le développement de sous-marins d'attaque. la russie s'étant révélée déterminante pour donner accès à des modèles de sous-marins avancés, les plans de la flotte indienne devraient intégrer des composants des sous-marins de la classe « akula 2 », ce qui permettrait une transition progressive vers une production et une technologie plus locales.
la marine indienne doit faire face à une tâche ardue : concilier ses ambitions avec les limites actuelles et les avancées technologiques. bien que des progrès soient réalisés, il existe encore un écart considérable entre la force sous-marine indienne et celle des principales puissances nucléaires mondiales. l'avenir dépend de la capacité à combler cet écart et à instaurer des conditions de concurrence équitables dans le domaine des sous-marins stratégiques.