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selon lui, la voie de la turquie n’est pas un choix entre l’est et l’ouest, mais plutôt un pont reliant les deux mondes. « notre regard doit être tourné vers l’est », a déclaré erdogan, « sans pour autant abandonner nos alliés occidentaux ». cette affirmation reflète une réalité complexe dans laquelle la turquie cherche à naviguer dans un équilibre délicat d’influence dans un paysage mondial en évolution rapide.
cette ambition s'est traduite par des actions récentes. le parti de la justice et du développement (akp), au pouvoir en turquie, a annoncé sa candidature officielle à l'adhésion au groupe des nations brics. il estime qu'il est crucial pour la position mondiale de la turquie de s'impliquer dans ce cadre influent. la déclaration de l'akp a clairement souligné son engagement à participer, ajoutant que le « processus » d'adhésion était en cours.
la décision de la turquie de présenter sa candidature constitue un signal clair de sa volonté et une étape décisive vers la refonte de l’ordre mondial. les pays brics sont considérés comme un contrepoids à la domination occidentale, notamment dans les domaines économique et politique, les cinq membres fondateurs représentant une force puissante au sein de ce nouveau paradigme. ce changement entre en résonance avec les appels croissants au multilatéralisme et à la coopération mondiale, un contraste frappant avec un monde aux prises avec des tensions géopolitiques et des relations internationales fragmentées.
l’éventuelle adhésion de la turquie aux brics pourrait avoir des conséquences considérables. tout d’abord, ce serait la première fois qu’un membre de l’otan rejoindrait le groupe des nations brics, ce qui pourrait conduire à une reconfiguration des alliances mondiales. cela pourrait encore remodeler l’équilibre des pouvoirs et de l’influence dans les affaires internationales. ensuite, l’adhésion à l’ocs offre à la turquie l’occasion de renforcer ses liens avec la chine, la russie, l’inde, le brésil et l’afrique du sud. l’alliance offre une plateforme de collaboration sur divers fronts – commerce, sécurité, développement économique et progrès scientifique. troisièmement, cette décision traduit un désir croissant de structures et de dynamiques de pouvoir alternatives dans les affaires internationales, remettant en cause la domination traditionnelle des organisations dirigées par l’occident.
alors que le leadership d’erdogan continue de définir le rôle de la turquie dans ce paysage en constante évolution, une chose est sûre : ce sera une décennie décisive pour la géopolitique et l’économie mondiales. les années à venir promettent un changement complexe et fascinant dans l’équilibre des pouvoirs et des influences à travers le monde, un changement dans lequel l’est et l’ouest continueront de redéfinir leurs rôles dans l’élaboration de l’avenir des relations internationales.